Congo : la banque mondiale appelle à augmenter le volume et la cohérence des investissements énergétiques

La Banque mondiale estime que les investissements réalisés par le Congo-Brazzaville dans son secteur électrique, sont insuffisants et doivent être augmentés. Elle incite également le pays à se doter d’une véritable politique nationale dans le secteur électrique afin de résoudre son déficit énergétique.

En effet, révèle l’organisation, entre 2006 et 2013, le pays n’a injecté dans le secteur, qu’environ 1,2 million $. Dans le même temps, les interventions financées par les partenaires ont permis d’augmenter de près d’un tiers, la capacité énergétique nationale. « L’essentiel des investissements depuis 2006 a été financé sur ressources externes en dehors de toute politique énergétique définie. », déplore la banque mondiale. Ce qui rend difficile la coordination des interventions des partenaires extérieurs et l’évaluation des impacts de ces actions.

Si la capacité de production du pays a augmenté, 35% de ces installations ne sont pas disponibles pour production ; la faiblesse des investissements ne permettant par une bonne maintenance des infrastructures. En outre, les coûts d’exploitation et de maintenance dépassent les recettes de la Société nationale d’électricité, ce qui alimente le cercle vicieux du déficit aussi bien financier qu’électrique.

La consommation électrique nationale au Congo-Brazzaville est d’environ 110 kWh par personne par an contre une moyenne africaine de 488 kWh et mondiale de 3 100 kWh par personne.

BDEAC mobilise 500 millions d’euros auprès d’AfreximBank pour le financement de projet dans la zone CEMAC

Le Président de la Banque Africaine d’Import-Export (AFREXIM BANK), Dr B.O ORAMAH, et son homologue de la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC), Monsieur Fortunato OFA MBO NCHAMA, ont procédé ce 11 juillet 2018 à Abuja au Nigéria, à la signature d’un Accord cadre de co-financement des projets pour un montant de cinq cent millions d’euros (EURO 500.000.000).

Aux termes des dispositions de cet accord cadre, AFREXIM BANK et la BDEAC conviennent de collaborer pour l’identification, la préparation, le développement et le financement des projets dans les pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), contribuant notamment au commerce intra-africain, à l’industrialisation, au développement des exportations et à l’intégration régionale. Dans le cadre du financement desdits projets, AFREXIM BANK contribuera, conformément à ses procédures d’instructions des opérations, aux côtés de la BDEAC, pour un montant d’EUR 500 millions.

Avec cet appui financier, la BDEAC sera en mesure de répondre aux nombreuses sollicitations de financement des projets émanant des pays de la CEMAC, qui ont résolument orienté leurs politiques économiques vers la diversification des économies en vue de bâtir leur développement de manière durable.

La Chine, championne du financement des infrastructures en Afrique

La Chine va accorder 60 milliards de dollars de financement à l’Afrique au cours des trois prochaines années, a annoncé lundi, 03 septembre, le président chinois Xi Jinping. Cette somme sera fournie sous forme d’aide gouvernementale, ainsi que d’investissements et de financements en provenance d’établissements financiers et d’entreprises du pays, a précisé le président de la puissance asiatique dans un discours prononcé à l’ouverture du Sommet de l’édition 2018 du Forum sur la coopération sino-africaine (FCSA).

Le président chinois a précisé que ces 60 milliards de dollars comprendraient : 15 milliards d’aides et prêts sans intérêt ou à conditions préférentielles ; une ligne de crédit de 20 milliards ; un fonds spécial de développement doté de 10 milliards; un fonds spécial de 5 milliards consacré aux importations de biens africains.

Les entreprises chinoises seront enfin incitées à investir au moins 10 milliards de dollars sur le continent au cours des trois prochaines années, a ajouté Xi Jinping. La même somme de 60 milliards de dollars avait été promise par Xi Jinping lors du précédent sommet sino-africain il y a trois ans en Afrique du Sud. le président chinois a souligné la nécessité de veiller à l’utilisation de ces investissements.

Éditorial de la Lettre de l’Investisseur 12 d’Octobre 2018

Le président chinois XI Jinping a annoncé le 03 septembre à Pékin, lors du forum sino-africain, que son pays consacrerait 60 milliards de dollars supplémentaires au développement économique des pays africains. Il a aussi rassuré que la Chine « annulerait » une partie de la dette des pays les moins développés du continent. Cette « aide » intervient dans un contexte économique difficile pour les Etats d’Afrique centrale. En effet, la bulle économique dans laquelle nos pays vivaient a éclaté en 2014 avec pour conséquence immédiate un délitement du tissu économique et une paupérisation accrue.
D’ailleurs le FMI dans son rapport du 8 mai 2018 sur les perspectives économiques en Afrique en 2018, ne manque pas de rappeler que malgré la timide reprise de l’ordre de 1,8% il est indispensable de poursuivre les efforts de redressement des économies de la région lesquels doivent permettre une augmentation des recettes fiscales et une diversification de l’économie pour sortir de la dépendance du pétrole.
Aussi, les ressources mobilisées à l’extérieur doivent-elles être complétées par des ressources domestiques. En effet, ces ponctions obligatoires réalisées par l’Etat ou ses démembrements sur les activités des citoyens et des entreprises sont notamment une condition sine qua none pour un fonctionnement optimal des services publics. En raison de leur importance pour le développement d’un Etat, la mobilisation des ressources domestiques a été inscrite comme une priorité de l’Agenda 2063 de l’Union Africaine et des objectifs de développement durable.

Une réforme des systèmes fiscaux s’impose.  Il ne s’agit pas ici d’augmenter ou de créer de nouvelles taxes mais plutôt de mettre en place une fiscalité « plus intelligente » qui permettra un élargissement de l’assiette fiscale en intégrant notamment les flux du secteur informel. Le système de collecte des impôts et taxes doit être également modernisé afin d’augmenter le taux de collecte.

Il est vrai que le rapport « statistiques des recettes publiques en Afrique 2017 » lequel analyse les recettes publiques de seize pays africains entre 1990 et 2015 via ses trois composantes, à savoir les impôts, les cotisations sociales et les recettes non fiscales relève une amélioration de cinq points de PIB de la collecte publique des pays concernés entre 2000 et 2015.  La moyenne non pondérée des seize pays est passée de 14,1% à 19,1% alors que pour les pays de l’OCDE elle se situe à 34,2%. Il y a donc clairement un potentiel d’amélioration.

En ce sens, le paiement par mobile offre des perspectives intéressantes pour l’Etat collecteur. Enfin, la généralisation des paiements électroniques et la limitation des paiements en espèces sont des axes d’amélioration de nos systèmes fiscaux.

Les ressources ainsi mobilisées permettront directement ou indirectement à la relance ou la poursuite des investissements dans les infrastructures lesquels contribuent indubitablement à la croissance économique.

Portrait d’entrepreneur : Tani Rachida SAMBA-KIMBATA

Actuellement Manager Général de LUWU JUICE après avoir travaillé pendant plus de 5 dans les projets humanitaires et socio culturel, Tani SAMBA-KIMBATA est une entrepreneure congolaise de 30 ans qui a lancé sa marque de jus de fruit depuis mars 2017. Son ambition est d’être une référence en matière de jus naturel tant au niveau local qu’international afin de contribuer de façon significative au développement économique du pays et du continent grâce à l’industrie agro-alimentaire.

 

Fondatrice et Manager Générale de LUWU JUICE (Entreprise de fabrication de jus naturel)
Pointe-Noire, République du Congo

LUWU JUICE, c’est l’association du mot Luwu (qui veut dire savoureux en langue kongo) et Juice (qui veut dire jus en anglais). De façon littérale, la marque signifie « Jus savoureux ». Au départ, l’idée de la promotrice était de faire face au chômage qui se pointait étant donné qu’elle était en fin de contrat. Ce qui l’a conduit à plusieurs pistes de réflexion sur l’entrepreneuriat. Grace à son talent culinaire bien apprécié par son entourage, et par les conseils d’un proche sur les jus locaux, Tani va porter son choix sur la création d’une entreprise agroalimentaire. Après quelques recherches, un capsuleur et des bouchons, elle va lancer les dégustations en décembre 2016. Il lui a fallu environ 3 mois pour peaufiner ses recettes et lancer enfin ce qui est devenu sa marque.
LUWU JUICE est donc le résultat d’une passion qui au fil des mois est devenue une entreprise d’abord artisanal et bientôt une SARL.


Depuis 1an, l’entreprise propose des jus 100% naturels, c’est-à-dire sans conservateurs, ni colorants, ni arome artificiel, qui se déclinent en 5 saveurs : gingembre (Tangawiss), bissap, fruit de la passion, baobab et tondolo. Conditionnés dans les bouteilles en verre recyclés de 30 cl, muni d’une capsule métallique, ces jus vous garantissent une expérience gustative unique grâce à des recettes familiales qui nous rappellent les goûters de notre enfance. Les produits sont proposés dans les restaurants, les alimentations et chez les particuliers.
La marque soutient aussi des oeuvres comme le water fitness, la journée du diabète grâce au Comité Paritaire de Gestion des oeuvres Sociales (CPGOS) de TOTAL E&P CONGO, ainsi que le Festival de théâtre scolaire, universitaire de mode africaine de Pointe-Noire à travers le partenariat avec le Cercle des Jeunes Artistes Créateurs (CJAC).

Focus : Gouvernance : « Les difficultés que connait le Congo méritent la mise en œuvre de réformes inédites »

Associé-gérant d’ARIES Investissements, une société de conseil spécialisée dans la conduite de projets d’investissements en République du Congo, Loïc Mackosso scrute avec beaucoup d’intérêts le rôle que devront jouer les entreprises publiques pour participer à l’effort de croissance et de diversification de l’économie. La panacée, selon cet expert, se trouve dans une nouvelle gouvernance dont il explique dans cette interview. Il s’agit pour ces entreprises publiques d’emprunter de nouveaux chemins d’existence à l’heure où le pays s’engage dans des négociations avec le Fonds monétaire international.

Les Dépêches de Brazzaville (LDB). En votre qualité d’acteur dans le secteur de la finance au Congo, quelle analyse faites-vous de la situation économique et de ce que l’on peut attendre de la prochaine venue du FMI ?

Loïc Mackosso (LM). « Il convient de rappeler que selon les estimations actualisées par le Comité monétaire de la BEAC, le taux de croissance du PIB en termes réels du Congo sur l’ensemble 2017 serait de -1,9% au lieu de 1% projeté initialement. Quand bien même le ministre congolais des Finances et du budget, Calixte Nganongo, se montre positif quant à l’évolution de la situation dans les mois à venir et évoque « des perspectives en termes de croissance du Congo et de la sous-région (…) réconfortantes et rassurantes ». Il n’en demeure pas moins urgent de mener des réformes courageuses qui auraient pour objectif de participer à l’effort de croissance et de diversification de l’économie à l’instar de celles annoncées lors de la conférence des chefs d’Etat de la CEMAC en décembre 2016. Il est d’autant plus urgent de le faire que le taux d’endettement de la République du Congo qui à ce jour serait de l’ordre de 120% du PIB impose une augmentation significative des revenus du pays afin de limiter l’impact de ladite dette  sur les finances publiques ».

LDB. Selon vous, sur quoi porteraient ses réformes ?

LM: « Les entreprises publiques, en ce qu’elles sont le fondement de la politique économique de l’Etat, doivent mener à ce jour des réformes nécessaires. L’Etat devrait notamment s’appesantir sur ces dernières, ce, d’autant plus qu’elles pourraient accroître les revenus dans un contexte de baisse du prix du baril de pétrole. C’est d’ailleurs dans ce sens que le chef du gouvernement, Clément Mouamba a, lors d’une conférence de presse le 4 mai à Brazzaville, appelé au changement du mode de gestion des entreprises publiques, notamment la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), la Société nationale d’électricité (SNE) et la Société nationale de distribution d’eau (SNDE). Ces trois sociétés d’Etat accusant un certain nombre de difficultés, le changement de mode de gestion devrait permettre de renforcer leurs performances. Aussi les réformes que nous appelons de tous nos vœux doivent-elles prioritairement mettre l’accent sur la gouvernance de ces entreprises afin de maximiser le processus de création de valeurs ».

LDB: Quel lien faites-vous entre la gouvernance d’entreprise et la création de valeur ?

LM: « La notion de gouvernance d’entreprise recouvre notamment: les règles de nomination des dirigeants ; l’organisation des contrôles sur la gestion et le fonctionnement de l’entreprise ; la création de valeur, quant à elle, consiste, d’une part, à accroître la productivité de l’entreprise et d’autre part, à rechercher une croissance durable et rentable. La création de valeur s’effectue au profit des actionnaires, dirigeants et salariés et autres créanciers de la société. Les mécanismes de gouvernance susceptibles de permettre une création de valeur optimale vont donc s’intéresser à concilier les intérêts de ces parties prenantes ».

LDB: Une meilleure gouvernance avec quels outils ?

LM : « L’organisation de la gouvernance découle principalement du droit des sociétés qui offre plusieurs options et dans une certaine mesure du droit boursier. Dans le contexte qui est le nôtre, il s’agit de l’acte uniforme sur les sociétés commerciales et GIE (Auscgie) et des règlements édictés par la Commission de surveillance des marchés financiers (Cosumaf). L’Auscgie, dont la nouvelle mouture a été adoptée le 30 janvier 2014 par le Conseil des ministres de l’Ohada, comporte quelques nouveautés qui pourraient largement inspirer la réforme des entreprises publiques. A défaut de faire un inventaire à la Prévert, nous ne nous attarderons que sur celles qui pourraient apporter une orientation quant au contenu de la réforme des entreprises publiques ».

LDB: Dans la diversité des entreprises publiques congolaises, certaines sont organisées sous la forme d’Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC), tandis que d’autres le sont plutôt sous la forme de Société anonyme unipersonnelle (SAU) ou enfin, Société anonyme (SA). Existe-t-il une forme juridique appropriée pour ces entreprises ?

LM: « Il convient de préciser que le choix de la forme juridique répond principalement aux préoccupations des propriétaires de l’entreprise. Aux formes juridiques traditionnellement usitées, il faut dorénavant rajouter la Société par Actions simplifiées (SAS). En effet, la SAS offre une grande liberté aux associés dans l’organisation de la gouvernance de la société et leur permet d’adapter les statuts de la SAS à leurs besoins précis tels que la structure des organes de gouvernance, les règles qui leur sont applicables et les pouvoirs des actionnaires. Il n’y a qu’une seule condition, la SAS doit être représentée par son président. S’agissant de la gouvernance, à l’exception de certains domaines réservés aux associés, tels que l’approbation des comptes, les augmentations ou les réductions de capital et les fusions, les statuts peuvent librement répartir les pouvoirs entre les associés et les organes sociaux et déterminer les conditions de quorum et de majorité requises pour les assemblées générales. Ceci permet la mise en place de domaines de compétences réservés et de droits de véto qui ne seraient pas permis dans une SA, autrement dit que par le biais de règles de majorité au conseil d’administration ».

LDB: Un examen minutieux révèle que la principale caractéristique des entreprises qui le compose est la forte participation de l’Etat au capital, supérieure à 50%. On peut supposer que pour des entreprises telles que la SNPC ou encore SNDE, le caractère stratégique de l’activité de celles-ci justifie sans doute cette prédominance de l’Etat dans l’actionnariat. Dans un souci de rationaliser les efforts de l’Etat, est-ce nécessaire pour lui de détenir autant de participation dans le capital de ces entreprises ?

LM : « A cette préoccupation somme toute légitime, l’introduction d’actions de préférence (ADP) peut nuancer ce postulat. Ce terme recouvre notamment les actions sans droit de vote, les actions avec droit de vote double, les actions conférant des avantages particuliers relatifs aux dividendes (dividende prioritaire, dividende non proportionnel) ou un droit spécial à l’information, de manière temporaire ou permanente. Les actions de préférence peuvent ne bénéficier qu’à certains actionnaires, sous réserve d’une procédure spécifique. L’intérêt d’un tel mécanisme réside surtout dans la dissociation entre la détention du capital et du pouvoir dans une entreprise. En d’autres termes, un actionnaire en l’occurrence l’Etat quand bien même il ne détiendrait pas la majorité du capital, pourrait grâce à ce mécanisme peser dans la prise de décisions stratégiques ».

LDB: Beaucoup d’observateurs redoutent l’arrivée du FMI en ce qu’elle pourrait donner lieu à des privatisations. Comment pourrait-on aligner les intérêts de l’ensemble des parties prenantes desdites entreprises ?

L.M : « Il ne faut pas redouter les privatisations, d’autant plus qu’en application de l’Ausgie, il est désormais possible pour une entreprise d’accorder des actions gratuites aux salariés et aux dirigeants. Le nombre total d’actions gratuites pouvant être attribuées ne peut excéder 10% du capital social de la société. Cet outil est notamment utilisé en Côte d’Ivoire où les salariés de la Compagnie ivoirienne d’éléctricité (CIE) détiennent aux cotés de l’investisseur financier ECP, et de l’Etat ivoirien des participations dans le capital de ladite société. Il a l’avantage d’attirer et de motiver certains dirigeants et employés en les intéressant à la création de valeur. Il peut trouver également son importance dans un contexte de privatisation, les salariés des entreprises privatisées étant alors étroitement associés au développement de l’entreprise ».

LDB: Quel autre outil pourrait être utile aux entreprises publiques ?

LM: « L’acte uniforme introduit diverses formes de valeurs mobilières composées pouvant être émises à la fois par une SA et une SAS et clarifie une position qui avait été déduite du précédent Acte uniforme sur les sociétés. Ceci devrait être un outil important pour le financement des sociétés de droit Ohada, notamment dans le contexte de développement des opérations de private equity en Afrique. Un certain nombre de titres convertibles en actions ou autres est désormais clairement envisagés tels que les obligations convertibles en actions, les obligations à bons de souscription d’actions et les obligations remboursables en actions. La structuration des financements complexes sera ainsi facilitée ; en cas de situation d’insolvabilité, les obligations bénéficient d’un droit de priorité sur les actions, et il est désormais possible de prévoir, dans les statuts, différents rangs pour les catégories de titres émis ».

LDB: Ce que vous espérez en fin de compte…

LM: « Les difficultés que connait la République méritent la mise en œuvre de réformes inédites. Les entreprises publiques, en ce qu’elles illustrent pleinement la philosophie interventionniste de l’Etat, doivent participer à la relance de l’économie. Sans pour autant la renier, il importe toutefois d’en revoir les fondements ».

Participation à la présentation de l’AGOA

Aries INVESTISSEMENTS a participé à une semaine d’activités, organisée par l’ambassade des Etats-Unis  du 19 au 23 mars 2018 à Brazzaville, dans le but de sensibiliser et de donner l’occasion aux entreprises congolaises de profiter des opportunités commerciales qu’offre la législation américaine sur la croissance et les opportunités (AGOA).

Promulguée en 2000 et prolongée jusqu’en 2025,  l’AGOA est une loi qui permet aux entreprises,  hommes et femmes d’affaires de plus de 40 pays d’Afrique subsaharienne d’importer plus de 6 500 types de produits différents aux États-Unis sans payer les  droits de douane.

M.Loic Mackosso Associé Gérant a été invité à participer aux échanges sur les moyens de renforcer l’économie et de faire progresser les relations entre les États-Unis et la République du Congo en matière de commerce et d’investissement.

A ce propos, il a encouragé les porteurs de projet à mieux se structurer pour accéder au marché américain.

Enfin, rappelons que les exportations totales du Congo vers les États-Unis ont atteint 80 millions de dollars l’an dernier et comprenaient essentiellement des produits pétroliers.

Edenred investit dans le fonds “Partech Africa

Edenred, leader mondial des solutions transactionnelles au service des entreprises, des salariés et des commerçants, annonce ce jeudi, 18 janvier, avoir réalisé un investissement dans ” Partech Africa”.

Ce fonds, dont la taille cible est de 100 millions d’euros, a pour objectif d’investir dans de jeunes entreprises à forte croissance, présentes sur le continent africain et orientées vers l’économie numérique dans des secteurs variés tels que le commerce mobile, la logistique, le recrutement, le commerce social, l’éducation ou encore la santé. Edenred prolonge ainsi son partenariat avec Partech Ventures initié dès 2011 et renforce son dispositif global d’innovation.

Pour Edenred, “l’urbanisation rapide de l’Afrique, la constitution d’une solide classe moyenne, l’industrialisation et la croissance des services font de ce continent un territoire de croissance significative durant la prochaine décennie. L’émergence de schémas transactionnels innovants, dont atteste l’explosion du paiement mobile et du e-commerce, favorise ainsi le développement de nouvelles solutions sur le continent.”

Implanté aujourd’hui dans 42 pays, Edenred est présent en Afrique et au Moyen- Orient depuis une dizaine d’années, proposant des solutions d’avantages aux salariés, de mobilité professionnelle et de motivation et récompenses au Maroc et au Liban. Edenred a également développé en Afrique des programmes sociaux publics dans le secteur de l’agriculture, visant à faciliter l’accès aux intrants agricoles.

Cofina débute ses activités au Congo-B

(COFINA) – La Compagnie Financière Africaine (Cofina), première institution africaine de mésofinance, démarre ses activités dans un sixième pays en cette fin d’année 2017, le Congo Brazzaville. Après le Sénégal, la Guinée Conakry, la Côte d’Ivoire, le Gabon et le Mali, Cofina ouvre une nouvelle filiale en Afrique centrale pour desservir ce marché.

Cofina Congo a pour ambition de révolutionner le marché financier congolais en proposant à ses clients une offre de produits innovants et un service personnalisé à la clientèle. Cette nouvelle offre s’adresse à un large éventail de clients aux profils variés. Petites et moyennes entreprises (PME), petites et moyennes industries (PMI) et particuliers pourront bénéficier d’un accompagnement sur mesure en fonction de leurs besoins.

L’équipe de Cofina Congo est constituée de 48 personnes dont 28 hommes et 20 femmes. Ils pourront s’appuyer sur un réseau de quatre points de vente : trois à Brazzaville et un à Pointe-Noire. Un réseau qui sera amené à grandir au cours des prochains mois pour satisfaire la demande sur le territoire congolais.

Avec à son actif plus de 32 000 projets financés et une équipe de près de 1000 collaborateurs, Cofina a su s’imposer ces dernières années comme la référence en matière de financement des petites et moyennes entreprises en Afrique francophone. Cofina s’est donné pour défi de réduire la fracture financière dont est victime une importante partie de la nouvelle classe moyenne africaine. Un engagement qui pousse l’institution à continuer de développer ses activités et à s’implanter dans de nouveaux pays pour conquérir de plus en plus de clients.

Industrie pétrolière : Le Congo-Brazzaville table sur une production de 117 millions de barils en 2018

Avec cette production prévue et le prix d’un baril du brut s’élevant à 60 dollars, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de F CFA (environ 1,14 milliard d’euros)

Le Congo s’attend en 2018 à une production de 117 millions de barils de pétrole brut, selon les prévisions budgétaires du gouvernement, a appris Xinhua vendredi, 12 janvier, de source proche du ministère congolais des Finances.

Avec cette production prévue de 117 millions de barils et le prix d’un baril du brut s’élevant à 60 dollars, le Congo entend engranger en 2018 des recettes pétrolières de plus de 749 milliards de F CFA (environ 1,14 milliard d’euros).

Ces recettes pétrolières sont en nette augmentation d’environ 357 milliards de F CFA (544,2 millions d’euros) par rapport à l’année 2017 qui a enregistré de faibles recettes de quelque 391 milliards de F CFA (environ 596 millions d’euros).

Elles représentent 2/3 du PIB national, 75% des recettes publiques et 90% des recettes d’exportation.

Le pétrole est la première source de revenus du Congo qui, avec une production d’environ 350 000 barils de brut par jour, s’est hissé au quatrième rang des producteurs africains subsahariens.

ARIES INVESTISSEMENTS

L’Afrique est une région qui regorge de potentialités pour l’investissement privé. Elle est un continent en transition qui connaît une urbanisation accélérée, une stabilité croissante, une population jeune, en augmentation, une connectivité à l’Internet en expansion, des revenus croissants et des modèles de consommation en transformation.

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